Les métiers de la santé

Les médecins à Ennezat

Au XIXe siècle, la pratique médicale a enfin commencé à changer. C’est à cette époque que scientifiques et médecins ont fait des découvertes qui ont vraiment révolutionné la médecine.

Les médecins à Ennezat : une affaire de famille !
Au XIXe siècle, c’est la famille Roux qui accomplira cette tâche. Tout d’abord, Jean Baptiste Roux (1770-1841) médecin ou officier de santé ?, son fils Guillaume, Gilbert, Maurice (1800-1880) lui succèdera, et enfin son petit fils Jean-Baptiste (1822-1891) finira le siècle.
Michel Fredet d’abord puis Benoit Colass les accompagneront également durant la 1ère moitié de ce siècle.
Quant au XXe siècle il débutera avec la famille Bassin, Gabriel tout d’abord de 1891 à 1935 puis son fils Pierre à partir de 1931. Léopold Brothier accompagnera Gabriel Bassin pendant quelques années juste avant la 1ère guerre mondiale, Raoul Reynaud leur succèdera en 1950, et c’est Jacques Robert, son gendre, qui clôturera le siècle.

Les vétérinaires à Ennezat

Les vétérinaires : la création, en 1762, de l’enseignement vétérinaire constitue le véritable acte de naissance de la profession. Jusque là, le soin du bétail est négligé, abandonné aux bergers, castreurs, forgerons. Dans le village les vétérinaires sont présents tout au long du XIXe siècle. Vincent Bonnefont père et fils ainsi que Victor Cathonnay exercent ce métier jusqu’à leur décès (1879-1880)….. puis Jean Bayle prendra leur succession jusqu’en 1912. Après cette date il n’y aura pas d’autres vétérinaires dans le village.

Les sages-femmes à Ennezat

A partir du début du XIXe siècle, il était nécessaire d’avoir reçu une instruction et d’avoir obtenu un diplôme pour exercer le métier de sagefemme et pouvoir procéder à des accouchements. Dans la seconde partie du siècle se développe la formation des soignants, en particulier dans le domaine de l’hygiène : des mères qui accouchent meurent encore de fièvre puerpérale.

les sages-femmes dans le village : pendant la 1ère moitié du XIXe siècle c’est Antoinette Foucaud et Marie Canet qui aident les femmes du village à accoucher, dans la seconde partie du siècle c’est Françoise Carrias qui leur succède, et au XXe siècle, dans les années 1930, il y aura jusqu’à 3 accoucheuses dans le village : Marie Marchadier, Joséphine Martin Thomas et Marie Bonnette Morand Boilon.

On estime à environ 20000 le nombre de sages-femmes formées au XIXe siècle. Leur nombre dépassera à la fin du siècle celui des médecins. Leur diplôme sera le premier diplôme attribué aux femmes. Toutes ces sages-femmes ont suivi une formation dans les 57 écoles départementales ouvertes au cours de la période, dont une à Clermont Ferrand. Elles exerceront majoritairement dans les régions rurales.

Les pharmaciens à Ennezat





Si les apothicaires ont exercé depuis l’antiquité leur art
c’est par la déclaration royale du
25 avril 1777 que la Pharmacie sera reconnue comme

« art précieux à l’humanité ».

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Les pharmaciens : Alfred Pouzier sera le 1er pharmacien à s’installer à Ennezat à la fin du siècle en 1896. Gabriel Chambize lui succèdera dès le début du nouveau siècle. Il faudra attendre les années 30 pour voir arriver Pierre-Marius Julien, son surnom PK fait encore frémir celles et ceux qui l’ont connu dans leurs jeunes années. C’est alors qu’arrive une femme, Mlle Bourcheix qui laissera l’officine au début des années 70 à M. Mégemont à qui succèdera une autre femme, sa fille.