Journée du patrimoine

L’association “Mémoire et Patrimoine” participe à la journée du patrimoine en organisant une visite de la collégiale d’Ennezat

Le samedi 16 septembre 2023 à 14 Heures, rendez-vous sur le parvis de l’église.

Vous pouvez consulter notre site : memoire-et-patrimoine-ennezat.org

En cliquant sur “Liste des articles” en haut à gauche, vous trouverez l’histoire de l’église (en fin de liste) et vous pourrez écouter l’audioguide réalisée par Riom Limagne.

L.E.A.P.

Reportage de FR3 Puy-de-Dôme Auvergne-Rhône-Alpes du 14 mai 2023 à 19 H 18 Ecrit par Elina Weil

Il y a 80 ans, les femmes y apprenaient à s’occuper des enfants et à tenir un foyer… Découvrez l’histoire atypique de cette école ménagère rurale

Depuis 1943 et avant qu’il ne devienne un Lycée d’Enseignement Agricole Privé, les jeunes femmes pouvaient apprendre au Centre Ménager d’Ennezat la puériculture, les arts ménagers mais aussi la comptabilité et d’autres disciplines utiles au bon fonctionnement des exploitations agricoles.

Dans le Puy-de-Dôme, le lycée d’enseignement agricole privé d’Ennezat fêtait ce week-end ses 80 ans. Cet établissement, situé au cœur de la plaine de la Limagne, était à l’origine un centre d’enseignement ménager rural fondé en 1943. Anciens élèves et personnels se sont réunis pour fêter l’anniversaire de cet établissement à l’histoire atypique.

Ecole ménagère ou centre ménager, c’est ainsi que l’on appelait jadis le Lycée d’Enseignement Agricole Privé d’Ennezat. Aux alentours, tout le monde connaît cette école. Depuis 1943, nombre de jeunes femmes de la Limagne ont appris ici à tenir un foyer, être mères de famille ainsi que de modernes ménagères.

Joseph Roux de l’association Ennezat Mémoire et Patrimoine, détaille : “Il y avait besoin d’hygiène à la campagne, de puériculture pour s’occuper des enfants, l’entretien de la maison, du linge (…), mais aussi de la comptabilité, un peu de législation, des notions beaucoup plus modernes, pour assurer leur rôle dans la ferme aux côtés de leur mari”. Et ceci, pendant des décennies…

“Il y avait une bonne ambiance…”

Ce samedi 13 mai 2023, parmi la centaine d’anciens personnels et élèves de l’école ménagère venue célébrer les 80 ans de l’établissement se trouvait Simone Robin-Pouzat, une ancienne élève âgée de 92 ans. Et de se souvenir avec émotion de sa jeunesse…

“Il y avait une bonne ambiance à l’école et on y allait à bicyclette et en train. De bons souvenirs, mais c’est loin tout ça”…

A côté de Simone, sa fille Catherine Robin, qui cherche la place où elle s’asseyait à l’époque, elle qui a aussi été élève du centre ménager d’Ennezat à la fin des années 1970. “Je crois que j’étais dans la rangée du milieu”, partage-t-elle.

“Je voulais faire un BEP sanitaire et social et (…) travailler en milieu hospitalier. Comme j’habitais Ennezat, que l’école était à côté et qu’il y avait un BEP, je suis venue ici, et j’ai travaillé un petit peu à l’hôpital après…”

Apprendre les métiers des services à la personne

Aujourd’hui, l’établissement est devenu un lycée d’enseignement agricole privé.

Il accueille 120 filles et garçons de la 4e au baccalauréat professionnel avec un enseignement inspiré par son histoire, tel que l’explique Laurent Grimault, directeur du LEAP d’Ennezat : “On est toujours dans cette dynamique de repérer des jeunes qui vont mettre leurs talents au service des autres, en particulier dans les secteurs de la petite enfance (…) et de la dépendance. Et aujourd’hui, il y a beaucoup à faire dans notre milieu rural, le lycée d’Ennezat étant toujours un lycée des territoires au service des territoires”.


De nos jours, l’établissement demeure un lycée au service des territoires qui forme filles et garçons aux métiers des services à la personne de la 4ème au baccalauréat professionnel. • © France 3 Auvergne

L’avenir du centre s’opèrera avec le développement de la formation pour adultes, pour celles et ceux qui souhaiteraient se reconvertir dans les métiers du service à la personne 

Articles de la montagne du 22 mai 2023

Liste des articles

* Ephémères…. Cérémonie du 11 novembre 2023

* L’histoire de l’église

* Ephémères…. Journée du patrimoine

Ephémères…. Journée portes ouvertes chez les pompiers d’Ennezat

* Ephémères…. Inauguration Ecole maternelle Marie Duclos

* L.E.A.P. 80 ans du LEAP

* Ephémères…. Journée des déportés avril 2023

* Ephémères…. Le pigeonnier rafraichit sa coiffure

* Ephémères…. Quand les instituteurs sortent des sentiers battus (méthode Freinet)

* Ephémères…. “Rétro-nouvelles du pays” Ennezat 1922 et 1938 !!!

* Ephémères…. Journée des déportés avril 2022

* Ephémères…. Films de Maurice Bassin

* Ephémères…. Quelques nouvelles fraiches…. elles datent de 1950 !!!

* Ephémères…. Jugement en 1800
* Hommage à Marius Seguin Journée nationale pour les victimes de la déportation

* QR codes

* Les garde champêtres
* La musique à Ennezat
* Quelques personnages Docteur Gabriel BASSIN
* Le village * Démographie d’Ennezat
* Comices agricoles également quelques photos
Pour les plus curieux, vous pouvez aller voir sur
les archives départementales
taper sur I – Photothèque en ligne
puis taper Ennezat dans la recherche
* Cartes postales (cliquez sur “Déambulation dans le village”)
* Des médaillés à Ennezat
* Les bureaux de bienveillance
* Les associations

* Détails “urbains”
* Les moulins, les ponts
* Recettes
* Le droit et ses Hommes
* Les pompiers

* Granges
* Fontaines-lavoirs-abreuvoirs
* Les pigeonniers

* Le presbytère
* La bibliothèque
* Les gendarmes
* Visite d’Ennezat
* Les métiers de la santé
* Les anciens métiers, commerces du XIXe siècle

* Les chemins vicinaux
* Les lieux-dits
* Les plans

* Quelques personnages : Claude REDON-Les PERSAT-Fernand FRADETAL-Jean SEGUIN-Marcel EMMERY-Jean-Ossaye MOMBUR-Lucien FAURE
* Les écoles à Ennezat

* Assainissement du marais d’Ennezat
* Partage du marais entre Riom et Ennezat
* Le cimetière

* Le couvent des Augustins
* Le champ des Juifs
– La plus importante nécropole médiévale juive d’Europe (Vidéo)
* La chapelle Saint Jacques
* Les monuments aux morts
* Ennezat, un monde agricole
* Les guerres mondiales du XXe siècle
* Les places
* Les noms de rues
* Le blason de la ville d’Ennezat
* L’histoire du village
* L’histoire de l’église
* L’église : son patrimoine (photos de l’église)
* Les croix, un symbole universel
* L’administration au village

La musique à Ennezat

La musique à Ennezat : une longue et belle histoire

La musique existe depuis la Préhistoire (chants, battements de mains, choc de pierres ou de bois), mais l’histoire de la musique « connue » ne commence réellement qu’à partir du Moyen-Âge en Europe. Les chants, sinon la musique, ont certainement accompagné la vie des gens du village depuis toujours . La fête tenait un rôle social important dans les communes rurales de Limagne, la vie était dure et la fête une nécessité. Mais à quel moment, la musique a-t-elle été “organisée”?
En 1729, est inhumé dans l’église d’Ennezat, Gilles Ollier 25 ans, maitre de musique au chapitre. Il y avait, certainement de même, un maitre de musique chez les Augustins. Il faudra cependant attendre la 2ème moitié du XIXe siècle pour que la musique à Ennezat “descende” dans les rues du village.

La fanfare des pompiers

défilé de le fanfare des pompiers
Défilé de la fanfare des pompiers

La 1ère “fanfare” connue est due à la création de la compagnie des sapeurs pompiers du village en 1861 qui comportait 1 tambour et 3 clairons. En effet, à leurs débuts les compagnies de sapeurs pompiers étaient toujours accompagnées de tambour et clairons dont le rôle au départ était de prévenir la population en cas d’incendie. Cette compagnie va perdurer jusqu’à la fin des années 1970, date de sa dissolution, elle sera de tous les défilés, de toutes les fêtes du village qu’elle partagera souvent avec la société lyrique.

Manifestation à Royat

La société lyrique d’Ennezat





de la société lyrique en 1884



à l’orchestre d’harmonie d’ Ennezat

L’abbé Marmoiton pensait-il que la société lyrique créée en 1884 allait, après avoir terminé le XIXe siècle et traversé tout le XXe siècle, avec ses hauts et ses bas, entrer “en fanfare” dans le 3ème millénaire avec un nombre toujours croissant de musiciens et connaitre une nouvelle vie avec l’orchestre d’harmonie ?

D’où venait Jean-Baptiste Marmoiton ? Il n’y a pas de famille Marmoiton à Ennezat à cette époque, il y a des Marmoiton du côté d’Yssac la Tourette, de Chatel Guyon, de Combronde ; en 1881, il est vicaire du curé en charge de la paroisse d’Ennezat, au recensement de 1886 il est déjà remplacé par le vicaire Pierre Louis Déat.

Pourquoi a t il créé cet orchestre ? était il lui même musicien ? à cette époque, et depuis plus de 20 ans, il y avait à Ennezat des trompettes et des clairons dans le corps des sapeurs pompiers. Les 2 formations vont coexister pendant près de 100 ans et quand l’orchestre des pompiers sera dissout à la fin des années 70, certains intègreront la société lyrique.

Les chefs d’orchestre qui se sont succédés depuis cette date, pour un temps plus ou moins long, ont réussi à surmonter tous les obstacles survenus au cours du temps, ils ont animé et animent toujours avec ferveur et talent de nombreuses manifestations dans le village. La performance de Monsieur Monculier est à souligner, il dirigera cette compagnie pendant près d’un demi-siècle, il recevra plusieurs distinctions, en 1920 une baguette de chef en ébène et argent remise par le maire Gabriel Bassin, en 1928 la médaille d’honneur et en 1929 il sera décoré des palmes académiques à titre musical.

Découvrez l’histoire extraordinaire de cette association en cliquant sur le lien ci-dessous :
Histoire de l’association

Des anniversaires à Ennezat

A l’occasion de la fête du cinquantenaire, les 18 et 19 août 1934, à laquelle participent les 2 formations musicales d’Ennezat, 350 musiciens présents exécutent sous la direction de Monsieur Monculier “sur le Rhin” de Bourbié.

Photo prise lors du cinquantenaire en 1934
Médaille du cinquantenaire
A l’occasion du centenaire un livret retraçant la vie et l’histoire de la Société lyrique a été édité.
Médaille du centenaire
Photo des médaillés du centenaire

1980 – Création d’une école de musique

En 1980 une école de musique est créée et en 1981 elle devient une antenne de l’école de musique de Riom et depuis lors, cette école n’a cessé de croître.

Concert place de la mairie début
du XXe siècle


Souhaitons que la musique continue de nous enchanter encore de nombreuses années et permette de nous retrouver l’espace d’un moment musical.













musique réalisée pendant le confinement par l’orchestre d’ harmonie

Ephémères….

Cérémonie du 11 novembre 2023

Lors de cette cérémonie, Monsieur le Maire d’Ennezat a lu le discours du ministre des Armées, Monsieur Lecornu et Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la mémoire

Discours lu par Fabrice Magnet

Photos de la cérémonie

Journée portes ouvertes chez les pompiers d’Ennezat

Le samedi 10 juin dernier, les pompiers d’Ennezat ont fêté les 160 ans de la compagnie mais aussi les 20 ans de la caserne, l’occasion de faire une journée portes ouvertes.

Vous trouverez ci-dessous le discours prononcé ce jour par le capitaine de la compagnie, Bertrand Leroy ainsi que l’article paru sur la montagne relatif à cette manifestation.

Cliquez sur les liens ci-dessous :

Discours-Bertrand-Leroy

La-montagne-23.06.23

Quelques photos de cette journée

Inauguration de l’école maternelle Marie Duclos

A l’issue de travaux importants, agrandissement, rénovation, et embellissements aussi bien intérieurs qu’extérieurs, la « nouvelle école maternelle Marie Duclos» a été inaugurée le 24 juin 2023. En 1960, à  sa création, le bâtiment était destiné à l’enseignement primaire, puis quand l’école élémentaire s’est déplacée au début des années 80, rue du stade, c’est l’école maternelle qui s’est installée dans ces locaux…. pour ne plus les quitter depuis !

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous trouverez le discours lu à cette occasion par Eléonore Petitalot

discours-pour-inauguration école maternelle Marie Duclos

80 ans du LEAP

Le samedi 13 mai 2023 a eu lieu l’an

Anniversaire des 80 ans du LEAP d’Ennezat.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour prendre connaissance des articles parus dans la montagne ainsi que le texte du reportage diffusé sur FR3 (journal régional)

LEAP d’Ennezat

Journée des déportés : avril 2023

Le samedi 29 avril 2023 a eu lieu à Ennezat à 11 H 30 la cérémonie annuelle à l’occasion de la journée nationale du souvenir des victimes de la déportation de la seconde guerre mondiale. A cette occasion, François Mosnier a fait un discours, cliquez sur le lien ci-dessous pour en prendre connaissance.

Discours pour la journée des déportés (avril 2023) – Guy THOMAS

Discours pour la journée des déportés (avril 2022) – Marius SEGUIN

LE COLOMBIER RAFRAICHIT SA COIFFURE

Le patrimoine de la commune d’Ennezat est riche et varié. Si l’Eglise St Victor et Ste couronne est le monument le plus connu et le plus visité, le pigeonnier de la rue du colombier est le plus photographié. Son propriétaire Yves Marmoiton a entrepris des travaux de restauration complète de la toiture qu’il a confiés à l’entreprise Portalinha Dos Santos. Ayant déjà refait les couvertures de la grange et de la maison d’habitation du corps de ferme, celle-ci était qualifiée pour mener à bien ce travail compliqué.

Le maire adjoint chargé de l’urbanisme Jean Paul Faure, a félicité et remercié le propriétaire pour la remise en état de ce joyau du patrimoine d’Ennezat, soulignant que la mairie a apporté son soutien pour la discussion avec la DRAC sur le choix des matériaux.

Seuls les nobles hauts justiciables de l’ancien régime pouvaient posséder un pigeonnier à pieds séparés du logis principal. Construit au XVIIe siècle par la famille de Chacaton, la taille du pigeonnier était proportionnelle à la richesse de ses propriétaires. Cette famille, originaire de la région de Montmaraut dans l’Allier possédait de nombreuses métairies en Bourbonnais et plusieurs fermes en Limagne, dont celle de M. Marmoiton. Les Chacaton connurent leur apogée au XIXe siècle jusqu’à ce que les trois fils engagés à la guerre de 1914 périssent au chemin des dames. En 1939 leur château de Chermont a brulé entièrement et, à partir de 1950, tous leurs biens furent vendus et les parents d’ Yves Marmoiton firent l’achat de la ferme d’Ennezat en 1956.

Après la révolution, le privilège de colombier fut aboli et chacun put avoir son pigeonnier. Les pigeons représentaient une nourriture abondante et bon marché. La fiente appelé aussi colombine était un engrais recherché et précieux pour les paysans.

Les colombiers sont nombreux dans les régions où l’on produit du blé. En Limagne, 41 sont aujourd’hui répertoriés et classés. Peu sont en aussi bon état que celui de M. Marmoiton.

Le pigeonnier de la rue du Colombier est un témoin du passé, il est un morceau de notre pays. Parfaitement restauré, il sera transmis aux générations futures qui à leur tour en prendront soin.

QUAND LES INSTITUTEURS SORTENT DES SENTIERS BATTUS

Le couple instituteurs M. et Mme Merle à Ennezat de 1960 à 1963, pour connaitre cette histoire cliquez sur le lien ci-après : Méthode Freinet

“Rétro – nouvelles du pays” Ennezat 1922 et 1938 !!!

La Croix d’Auvergne du 14.05.1922

L’Auvergnat de Paris du 5.11.1938

Journée des déportés

Le samedi 30 avril 2022 a eu lieu à Ennezat la cérémonie annuelle à l’occasion de la journée nationale du souvenir des victimes de la déportation de la seconde guerre mondiale. A cette occasion, François Mosnier a fait un discours, cliquez sur le lien ci-dessous pour en prendre connaissance.

Discours pour la journée des déportés Marius SEGUIN

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Films de Maurice BASSIN

Les bobines « Pathé-Baby » de Maurice Bassin (fils du Docteur Gabriel Bassin) : les archives départementales nous offrent l’opportunité d’assister aux distractions d’une famille d’Ennezat dans les années 30

Cliquez sur le lien ci-dessous, puis appuyez sur la photo de la petite fille qui saute à la corde

https://www.archivesdepartementales.puy-de-dome.fr/n/les-bobines-pathe-baby-de-maurice-bassin-d-ennezat-a-la-suede-en-passant-par-la-/n:707

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Quelques nouvelles fraiches…… elles datent de 1950 !

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Sort réservé aux voleurs au début du XIXe siècle

Il ne faisait pas bon être voleur au début du XIXème siècle ; voyez plutôt le sort qui lui était réservé…… s’il se faisait prendre !

5 “compères” s’étant introduits de nuit dans la maison Fontanier d’Ennezat et y ayant dérobé des objets se sont vus condamner, pour 4 d’entre eux car l’un avait réussi à s’enfuir, à 14 années de fer ; 3 étaient d’Entraigues et 2 d’Ennezat. Avant d’aller exécuter leur peine au bagne de Toulon, ils ont été exposés pendant 6 heures sur la place du village, et ont dû rembourser les frais de leur condamnation soit 462 F, heureusement qu’ils étaient 4 à payer !

Texte de la condamnation des 16 et 17 brumaire an 9 (1800) :
Audience du 7 et 8 novembre 1800

3 sont morts très rapidement au bagne en 1801, 1802 et 1803. Souhaitons que le 4ème ait pu rentrer chez lui une fois sa peine terminée ; c’était alors un “grand chanceux” car les conditions réservées aux “forçats” étaient terribles comme en témoigne le jeune Schopenhauer en 1804 lors d’un voyage dans le sud de la France, il a tout juste 16 ans :

« Les galériens exécutent dans l’Arsenal toutes les corvées. Un étranger ne peut être que frappé par leur aspect. On les a répartis en trois catégories :
– Dans la première, on trouve regroupés les forçats condamnés à de courtes peines pour les crimes les moins graves : entre autres les déserteurs, les soldats qui ont refusé d’obéir aux ordres, etc… Ils portent un anneau de fer à la cheville et ils peuvent vaquer à leur guise – à l’intérieur de l’Arsenal s’entend – car l’accès à la ville [de Toulon] leur est interdit.
– Dans la deuxième catégorie se trouvent des criminels plus dangereux : ils travaillent par paires ; ils sont attachés aux pieds, deux à deux par de lourdes chaînes.
Les criminels les plus dangereux forment la troisième catégorie : ils sont rivés en permanence au banc de leur galère et astreints aux seules besognes que leur permet la position assise. Je trouve le sort réservé à ces malheureux bien plus effrayant que la peine de mort.
Je n’ai pas visité l’intérieur d’une galère. Elles me paraissent néanmoins être l’endroit du monde le plus repoussant et le plus apte à inspirer le dégoût. Ces galères ne prennent jamais la mer ; ce sont de vieux bâtiments réformés. Le camp du forçat se limite au banc auquel il est enchaîné, sa nourriture au pain et à l’eau. Je ne comprends pas comment, minés par le chagrin et sans aliments roboratifs, le poids des corvées n’a pas raison de leurs forces. En effet, pendant leurs années d’esclavage, on ne les traite pas autrement que comme des bêtes de somme. »

 Arthur SchopenhauerJournal de voyage, philosophe allemand 1788-1860

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Le Comice agricole du canton d’Ennezat

Depuis plus de 100 ans, chaque année , en mars, ou plus exactement le 3ème samedi avant Pâques, a lieu la fête du Comice Agricole.
Si vous souhaitez en connaitre les origines, cliquez ci-dessous :
Comices agricoles

et en images… (cliquez ici) comice-agricole.

Et si vous êtes plus curieux, allez consulter le site des archives départementales en cliquant sur
https://phototheque.puy-de-dome.fr/prod/
taper sur Accès invité en bleu en bas sous Connexion
et vous taper la commune Ennezat dans Rechercher

Des médaillés à Ennezat

La médaille de l’ordre militaire de Saint-Louis

L’ordre royal et militaire de Saint-Louis est un ordre honorifique français créé par un édit de Louis XIV du 5 avril 1693 pour récompenser les officiers catholiques les plus valeureux ayant au moins 10 ans de présence au sein des régiments du royaume, quelle que soit leur condition de naissance.

Cette distinction militaire comportait 3 classes :
– chevalier,
– commandeur,
– grand-croix.

A Ennezat, Jean Baptiste Decombes était un ancien capitaine au régiment des lyonnais et chevalier de cet ordre, c’est ce que nous apprend le registre paroissial. Selon la liste des personnes ayant reçu cette décoration, elle lui aurait été attribuée en 1696. Pour la petite histoire … en 1814, le roi Louis XVIII recrée l’ordre de Saint-Louis avec le but avoué de le substituer à la légion d’honneur. Cette tentative ne dure pas : l’ordre de Saint-Louis n’est plus attribué par l’État depuis 1830.

La médaille de la Légion d’Honneur

Créée le 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparte, elle récompense depuis ses origines les militaires comme les civils ayant rendu des « services éminents » à la Nation :
« Conduite civile irréprochable et méritante ou faits de guerre exceptionnels après enquête officielle».
C’est la plus haute distinction française, il existe 5 grades :
chevalier – officier – commandeur – grand officier et grand-croix.

A Ennezat au cours du XIXe siècle, plusieurs personnes ont reçu la distinction de chevalier de la légion d’honneur :
* Jean Dérus, capitaine à la retraite, qui deviendra maire d’Ennezat,
* Jean Antoine Gerzat qui assurera également les fonctions de maire à Ennezat,
* Maurice Roux
* Etienne Pradier, gendarme à la retraite,
* Maurice Persat, dès 1813.

Au XXe siècle, d’autres nazadaires recevront cette distinction : en 1916 François Secques et Jean Marie Mosnier ; en 1937 Marc Marius Bréchard et à titre posthume en 1918 Fernand Fradetal et Pierre Pouzol, puis en 1958 Marius Seguin.

Au cours du XXe siècle 2 médecins de la commune recevront cette distinction :

Dr Gabriel Bassin

Dr Raoul Reynaud

Environ un million de personnes ont reçu cette médaille depuis sa création.

La médaille militaire

La Médaille militaire a été créée le 22 janvier 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République, qui allait devenir empereur sous le nom de Napoléon III.

Elle est la plus haute distinction militaire française. Réservée aux soldats et sous-officiers, elle peut être concédée exceptionnellement aux généraux ayant commandé en chef pendant la guerre. Ainsi le maréchal Foch a reçu la médaille militaire, décoration qu’il portait au premier rang, devant la Légion d’Honneur.

Au total, l’hécatombe de la Première Guerre mondiale a entraîné l’attribution de 1 400 000 médailles militaires, la plupart à titre posthume. Environ 185 000 médailles militaires ont été conférées durant les hostilités.

A Ennezat, beaucoup de poilus ont été cités pour leur courage, d’autres ont été blessés. Certains ont alors reçu la médaille militaire à titre exceptionnel. Par ailleurs, tous les soldats morts pour la France étaient éligibles à cette distinction, mais beaucoup ne l’ont pas obtenue, faute d’une demande de leur famille.

Nous connaissons les noms de six d’entre eux, morts pour la France :

  • Jean-Baptiste Bardon
  • André Gouttebroze
  • Jean Legendre
  •  Pierre Pouzol
  • Jean Vannaire
  • Emmanuel Verdier

N’oublions pas les autres … ils sont nombreux sur notre monument aux morts.

La médaille de Saint-Hélène

Depuis son exil à Saint Hélène, en avril 1821,  Napoléon dicte un testament comportant trois parties. La troisième est un acte de reconnaissance à l’égard de ceux qui, de 1792 à 1815, avaient combattu « pour la gloire et l’indépendance de la France ». Dans ce but, il lègue la moitié de son patrimoine privé, qu’il estime alors à deux cents millions de francs.

Louis-Napoléon Bonaparte fera réaliser une médaille pour honorer les militaires ayant combattu sous les drapeaux de la France pendant la période de 1792 à 1815 qui sera accordée à tous les survivants. Il appela cette nouvelle décoration « Médaille de Sainte-Hélène ».

La médaille fut créée en 1857 ; elle a été dessinée et réalisée  par le sculpteur Désiré-Albert Barre.

La médaille n’a pas été décernée à titre posthume et son attribution reposait sur des critères stricts. Il fallait obligatoirement pouvoir justifier de son service durant cette période à l’aide de tout document émanant des autorités militaires.
On estime à 405 000 le nombre de soldats de la Grande Armée ayant reçu cette distinction.
La première distribution eut lieu le 15 août 1857.

A Ennezat, 11 personnes recevront cette médaille :
* Annet Mordier , Blaise Dargon, Jean Livebardon, Victor Perrin, Félix Robert, Pierre Taveron, Jean Maridet, Jean Matthieu, Gilbert Portat, Jean Tixier, Amable Vannaire . Ils auront l’honneur d’être reçus par l’Empereur Napoléon III à Vichy en mai 1858.

  • à cette liste il faut rajouter Maurice Persat, également récipiendaire de la médaille de Saint Hélène, décoré de la légion d’honneur et des 2 ordres grecs du Sauveur et des Philhellènes.

A noter que pendant la période du Directoire (1795-1799), 75 jeunes du village ont participé aux guerres napoléoniennes.

Les bureaux de bienfaisance

Sous l’ancien régime, la protection sociale est confiée à la charité et à la solidarité familiale. Avoir beaucoup d’enfants est la meilleure garantie pour ses vieux jours.

La fraternité entre tous les citoyens devient une obligation avec la Révolution et les municipalités doivent prévoir l’aide aux indigents, orphelins et malades.

Selon l’article 21 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 :
“les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d’exister à ceux qui sont hors d’état de travailler”. 

Les bureaux de bienfaisance sont créés par la loi du 7 frimaire an V (27 novembre 1796). A Ennezat la maison de charité ou encore dénommée « hospice de charité » apparait sur le registre du conseil municipal dès le 5 ventose an V (23 février 1797).

Les comptes des bureaux sont passés au peigne fin

Ils sont destinés à secourir à domicile et en nature les personnes que les circonstances ont placées dans un état de pauvreté, d’infirmité ou d’abandon. Ils sont gérés par une commission administrative formée de délégués de l’administration, nommés par le préfet, et de membres élus par les conseils municipaux.
5 ventôse an 5 : nomination de 3 administrateurs pour l’hospice de charité de la commune d’Ennezat, J.B. Gerzat, Étienne Terme et Victor Cathonnet.

Ces bureaux sont aussi alimentés par des legs


25 nivôse an 6 :les mêmes commissaires sont reconduits pour gérer les revenus de l’hospice civil de la commune : J.B. Gerzat, Étienne Terme et Victor Cathonnet.


Distribution de secours à 30 indigents

Au fil du siècle le Pôle santé s’organise :
la mortalité infantile est alors très importante et d’autant plus les enfants placés en nourrice, d’où la loi du 23 décembre 1874, dite loi Roussel, relative à la protection des enfants de premier âge.

5 enfants en nourrice en 1883 à Ennezat

C’est la loi du 15 juillet 1893 votée sous la 3ème République qui crée l’Assistance médicale gratuite (AMG), permettant aux malades les plus pauvres (malades, vieillards et infirmes privés de ressources) de bénéficier d’un accès gratuit aux soins de santé.
En 1897, à Ennezat 26 personnes ont bénéficié de cette AMG et en 1920, ils sont 39 personnes à en bénéficier.

La loi de 1893 sera suivie par celle du 17/06 et du 30/07/1913 relative aux femmes en couches.


Au cours du XXe siècle, les fonctions des bureaux de bienfaisance évoluent, celui d’Ennezat est toujours actif, de nombreux tickets de pain à prix réduits sont distribués dans les années 1920 – 1921 puis dans les années 1927-1928- et 1929.

Le règlement de 1920 ouvre la voie à de nouvelles formes de secours. Des services externes sont créés tels que : consultations de nourrissons, crèches, dispensaires, maisons hospitalières, infirmières-visiteuses, fourneaux alimentaires, ateliers d’assistance par le travail.

En 1953, les bureaux d’assistance vont fusionner avec les bureaux de bienfaisance et les CCAS vont voir le jour. Entre temps les allocations familiales ont été généralisées en 1938 et la sécurité sociale a été créée en 1945.

Les associations



Les associations sportives et culturelles

La Révolution a supprimé toutes les communautés, confréries et congrégations qui étaient innombrables. Pendant tout le XIXe siècle, toutes les associations populaires restent interdites et sont sévèrement réprimées, mais à la fin du siècle, le régime répressif en vigueur est devenu inadapté. C’est alors qu’est votée la loi du 1er juillet 1901 sur les associations.

Dans le village, dès 1883, un gymnase est installé dans le quartier de la fontaine, appelé “salle du cercle” et depuis les associations n’ont cessé d’être créées. Aujourd’hui, le village est riche en associations sportives et culturelles. Pour s’en rendre compte, il suffit de feuilleter la revue “le petit nazadaire” éditée une fois l’an, en juillet, par la municipalité. Cette revue présente la ou les activités de chaque association ainsi que le lieu, la fréquence, le coût, les personnes à contacter….

Le petit nazadaire 2020

Par ailleurs, la municipalité organise chaque année, en septembre le forum des associations où il est possible de discuter, obtenir des renseignements et s’inscrire à une ou des activités…..

Il est difficile de présenter chaque association ne connaissant pas l’historique de chacune. Aussi nous proposons à celles qui souhaitent faire connaitre leur histoire de nous adresser quelques lignes que nous ferons paraître sur le site.

Les sites sur lesquels évoluent les associations sont prêtés gracieusement par la municipalité.

Les activités extérieures

  • Les activités extérieures se passent sur les différents terrains de sport :
    – terrain de foot Paul Mosnier
    – terrain de rugby
    – terrain de tennis
    – terrain de basket
    – terrain de pétanque

Les activités intérieures

  • Les activités intérieures se passent pour l’essentiel à la maison des Associations rue de la fontaine, au petit clocher, à l’espace culturel, à la salle des sports.